Les Familles Pagé d'Amérique Menu
Ancêtres

Raymond, notre ancêtre transige beaucoup

Introduction |  La grande aventure de l'ancêtre |  Raymond, notre ancêtre transige beaucoup |  La terre de Saint-Aignan |  Notre ancêtre à la côte de Beaupré |  Vie fructueuse et progressive

Texte tiré de la série "Nos Ancêtres", volume 8, par Jacques Saint-Onge
Repas à l'ancienne:Photo de Jean-François Pagé Le premier acte qui fasse mention de la présence de Raymond Pagé en Nouvelle-France est celui du baptême de sa fille Marie, à Québec, le 14 octobre 1648. Les notaires commencent à parler de lui l'année suivante et ils le mentionneront souvent au cours des trente-six années qu'il a vécues dans la région de Québec. L'ancêtre transige beaucoup : il achète, il vend, il loue et il prête de l'argent. C'est un homme actif qui surveille ses intérêts de près et qui ne laisse rien aller au hasard. Il ne craint pas le travail; s'il exige beaucoup des autres, il est aussi exigeant pour lui-même; il respecte ses contrats et paie ses dettes.

Le 10 août 1649, Raymond consent un prêt à Pierre Lépine; le 26 décembre de la même année, il achète de Thomas Dufenil une terre sise à la côte de Beaupré, mais il ne l'occupera jamais. Le 12 novembre 1650, une transaction d'importance : il reçoit d'Olivier Le Tardif une concession en banlieue de Québec, près de la future châtellenie de Coulonge, entre le ruisseau Saint-Denys et la terre de Vincent Poirier dit Bellepoire. Ce lot avait deux arpents de front sur huit de profondeur; ses voisins en amont étaient les associés Maurice Arrivé et Pierre Tourmente. Le 8 octobre 1651, Pagé conclut avec Tourmente un marché selon lequel ce dernier lui cède, pour la somme de 310 livres, les deux tiers de la terre qu'il détient en communauté avec Arrivé. Moins de quatre ans plus tard, Raymond en détiendra tous les droits : il avait porté de deux à sept arpents le front de sa propriété foncière, située dans la langue de terre comprise entre le ruisseau Saint-Denys et le ruisseau Belleborne (cette terre englobait alors la majeure partie du Bois-de-Coulonge, la future résidence du lieutenant-gouverneur de la province de Québec ( voir à ce sujet Le terrier du Saint-Laurent en 1663, par Marcel Trudel).
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