
Raymond Pagé est, à cette époque,
rendu au soir de sa vie. Il a été marguillier de la paroisse de L'Ange-Gardien, il a défendu, la plupart du
temps avec succès, des causes portées à l'attention du Conseil souverain, ses enfants sont bien établis : bref,
sa vie de colon a été fructueuse et progressive. Il peut s'en aller, l'âme en paix, satisfait du devoir accompli.
Le 21 novembre 1683, dans sa 80e année, il est mis en terre à Québec; Madeleine Bergeronne ira demeurer chez
Guillaume en attendant de reposer auprès de son défunt mari, ce qui se produira le 23 mars 1687,

Chaque Pagé qui s'ajoute de nos jours
à la longue liste des descendants de Raymond et de Madeleine continue de prolonger l'impérissable souvenir de
leur séjour en terre québécoise.